Les volets croisés, le soleil, et le vent muet.
Le bruit des voitures au loin.
Un peu d'imagination...
Il n'y a plus de doute, je suis bien là-bas,je suis bien chez ma grand-mère...
Ce petit coin que j'aime...
Et qui un jour disparaitra...
Ca me fait tellement de peine, d'apprendre ça...
Et on me dit que je ne peux pas lutter...
J'ai déjà perdu suffisament de coin d'enfance, je trouve.
J'aurais aimé que l'on me laisse au moins celui-là.
Même si je me rends compte, que j'en garderais toujours un petit quelque chose avec moi. Ce n'est pas assez.
Je veux tout.
Parce que je suis bien là-bas.
Je sens l'odeur du café, et j'entends presque le chien du voisin.
Je sais que la doche se prépare, pour aller chez le boucher...
Je sais aussi qu'après la sieste, il y aura un coin où faire trempette...
Mais je ne peux plus m'empêcher de me dire...
Qu'un beau jour...
Il n'y aura plus rien.
Perdu...
Perdu.