Je me demande à quoi ça sert...
Ces personnes-là... Qui ne m'appellent pas, ne m'écrivent pas, ne s'inquiètent pas, ne me souhaitent pas une bonne année, m'oublient lamentablement un peu plus chaque jour...
Je n'ai plus envie de faire ces efforts...
Je ne veux plus entendre ces fausses promesses, ou ces promesses de promesses...
Je ne veux plus me raccrocher à elles, comme je l'ai fait ces derniers mois...
Tiens, par exemple, j'ai reçu un message, là... C'est gentil, c'est une forme de premier pas... Vous allez peut-être me trouver vraiment chiante, mais moi, moi, moi qui suis concernée, je ne trouve pas ça suffisant...
Pourquoi est-ce que l'on ne me donnerait signe de vie que lorsque je montre que ça ne va pas !
Et si je n'avais pas écrit ça sur mon blog, hein... Quand est-ce que j'aurais reçu un p'tit message, comme ça... Ou un p'tit mail... Un p'tit coup de téléphone...
A mon anniversaire ?
Mais le problème vient uniquement de moi, et je le sais très bien...
Puisque ces personnes dont je parle, là, on vraisemblablement déjà fait depuis longtemps ce travail d'éloignement... Elles ne peuvent pas se rendre compte de ce que ça me fait, à moi, qui n'aie pas encore fait cet effort là...
Mais c'est bon, maintenant, je l'ai encore mieux compris, c'est nécessaire, je vais m'y mettre tout de suite... J'ai peut-être même déjà commencé, cette nuit, pendant que je chialais, secouée de ces spasmes ridicules, dans les bras de Cedric, qui me dit peut-être que tu cherches trop, un ami...
Mais je n'en cherche pas, aucun, je laisse les choses faire ce qu'elles veulent d'elles-mêmes, tout ceci n'est plus de mon ressort, j'ai arrêté de me fatiguer, quand j'ai vu que de toutes manières, cela ne changerait rien à rien...
Je ne cherche pas d'amis, j'aurais juste voulu garder ceux-ci...
...
Et ce blog...
Il ne fait plus que du mal...
Ca faisait longtemps que je ne m'étais plus libérée dessus, à quoi sert un blog, lorsque l'on ne sait même plus s'en servir pour se plaindre, pour se lamenter sur son pauvre sort... Son pauvre, pauvre si pauvre sort...
Il n'est plus à moi, il est à mes lecteurs, il m'a bouffée, la blogosphère finit toujours par bouffer ses addicts...
Des personnes, concernées par ce post, vont le lire, et elles vont sûrement mal l'interpréter, avec mes mots forts, c'est compréhensible... Le lecteur oublie vite, que lorsque l'on poste, c'est sur le moment, c'est ma rage de l'instant, le clavier qui s'emballe... Même s'il était lui même blogger, plus ou moins... Si je devais m'expliquer posément, ce serait bien plus calme... Avec des tu comprends ?... Là, non, c'est à moi même que je parle, et aux autres que je peux faire de la peine...
Une peine qui pourrait être irréparable... Il faudrait pouvoir s'expliquer, après, mais je ne suis pas sûre d'en avoir envie...
J'avais envie de tout lâcher, de faire table rase, comme je l'ai déjà fait trop souvent...
Mettre la musique trop forte, et d'un grand coup de bras, tout envoyer par terre, et sauter à pieds joints dessus, en pleurant, en essayant de se convaincre que c'est la meilleure solution... Que tout ce qui compte dans cette vie, c'est de se sauver soi-même... Puisque tous les frères finissent par tomber...
Mais non, NON ! Pas là, pas cette fois ! J'ai quelque chose de précieux entre mes mains, en ce moment, quelque chose que je veux garder bien serré contre moi.
Et pour ce bien-être là, je trouverais une autre solution, même s'il faut se battre avec les souvenirs, avec tout ce à quoi on croit, avec tous les autres !
Je me battrais contre vous...
Je ne vous veux plus.
Plus comme ça, en tout cas...
Plus de ce déséquilibre.
Je me sauverai de cette autre façon...
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Ma rage se calme, pour le moment...
Alors je m'arrête...
Je ne m'excuserais en rien, et ne regretterais rien...
Et mon nombril...
Il vous emmerde.