Aujourd'hui, je me suis levée, j'ai allumé le pc...
Je suis allée manger une part de tarte au citron le temps que tout soit chargé.
Puis j'ai mis un peu de musique.
Et c'est (une fois de plus) tombé sur Hear You Me.
Cette chanson, a toujours la même signification, pour moi.
Elle a l'odeur des soirs d'étés marollais, avec un arrière gout de barbecue. Elle est un peu la voix de Ben. Et celle de nos rires de l'été dernier. C'était si simple. On sortait, et on riait. Je faisais tout un stratagème, pour récupérer mon vélo dans le garage, en pleine nuit, sans que mon père m'entende. Et avec ma vieille dynamo, j'éclairais les chemins rouges, à la recherche de ces amis.
Je n'ai pas le souvenir de mauvais moment.
Je les ai éliminés.
Je ne veux que le meilleur.
Je ne veux me rappeller que du meilleur d'eux.
De tout ce qu'ils m'ont apportés.
Même si aujourd'hui, je ne les vois plus. J'aimerais qu'ils le sachent.
Qu'avec tous leurs défauts (et tous les miens, additionnés...), et bien je les ai aimés. Adorés, même. Et d'ailleurs, je crois que c'est encore le cas aujourd'hui. Souvent, ils me manquent un peu...
Même Olivier, oui. Malgré tout ce qu'on a pu s'engueuler. Et Ben, encore plus. Ben est une crème. Une crème. Et les autres, c'est pareil, même si je n'en parle pas maintenant.
J'ai régulièrement, des souvenirs "d'avec eux", qui remontent à la surface. Je ne peux pas m'empêcher d'en sourire, ou même d'en rire.
...
Ce matin, j'ai donc envoyé un mail à Ben. Pour lui dire à peu près la même chose, mais je ne pense pas que le message soit aussi clair.
J'ai un peu peur qu'il le prenne mal, vu mon manque de... "Présence" ?
Mais...
Mais.
...
Je n'oublierai pas.