Hmmm, je suis bien, là...
Partie de chez Cedric vers 8h30...
Première étape, la plus difficile, le métro. Un monde fou.
J'ai chaud, j'ai très mal au ventre, impossible de rester assise sur mon strapontin, sinon, ce monsieur, avec sa grosse valise, ne pourrait pas rentrer.
Ca n'a pas l'air d'être ma voisine, qui reste tranquillement posée, se maquille (et au passage, c'était très moche...), tout le monde pestait autour d'elle, mais non, ça ne la dérangeait pas... A vrai dire, moi non plus, parce que du coup, les gens s'écartaient un peu autour d'elle, et j'avais un peu plus d'air pour respirer.
Arrivée à Châtelet, déjà, ça va mieux. J'ai un peu moins mal. Ou je m'habitue :)
Il n'y a pas grand monde sur le quai du RER, c'est normal, je fais le voyage "en sens inverse"... J'ai de la chance, un RER arrive quasiment tout de suite, et il est quasiment vide...
Je somnole, bercée par le bruit que fait le monsieur en face de moi, en tapant sur le clavier de son ordinateur portable. Il descendra à Vincennes. Nous ne serons alors, plus que trois.
Le train sort enfin de ses tunnels. Il fait beau.
Moi, je sors mon bloc, mon stylo, et je continue la lettre pour Anna, commencée hier. Le soleil brille sur la Marne, il réchauffe les vitres. C'est très agréable.
J'ai envie de prendre le train, et de partir me promener. J'irais bien la voir, Anna.
J'ai un morceau de Yann Tiersen, mélangé à Capercaillie, dans la tête.
Capercaillie, c'est super à écouter, dans un train :)
Puis d'un coup, c'est l'odeur, qui me frappe. Le RER, sent bon le propre :)
Et quand enfin, j'arrive à Boissy, la même chose, la gare sent bon. Il est 9h40.
Et à 9h40, tout (ou presque) sent bon :)
Un bus passe à 9h47... Je vais à l'arrêt, il n'est pas au soleil, il y fait froid. Mais le bus arrive vite, et...
Le chauffeur est trrrrès mignon, lol :)
Par contre, il est très énervé. Les bouchons, les travaux sur la nationale. Arrivée à l'entrée de Marolles, un tracteur nous passe sous le nez, et roule à 2 à l'heure. C'en est trop pour ce charmant jeune homme, qui se met à cogner son volant. Et il va doubler l'engin, en plein virage.
Nous sommes cinq, dans le bus, en comptant le chauffeur. Sinon, que des femmes.
Ces hommes, aucune patience :)
De plus, j'ai bien rigolé, j'étais installée juste derrière lui, il ne me voyait plus. J'ai été la dernière à descendre. Alors il se croyait seule. Quand j'ai demandé l'arrêt, et que je me suis levée, il a eu peur ^^
Enfin bref...
Tout ça pour dire, que je suis chez moi... Qu'il fait froid. J'ai toujours mes deux pulls et mon blouson...
Que mon ventre, là, ça va un peu mieux... Mais va peut-être falloir que je me décide à faire quelque chose pour ces foutues règles douloureuses, parce que ça va de pire en pire...
Et que, bah...
Faut que je fasse mon sac, que je passe à la pharmacie, que je m'occupe du linge, alors... J'en ai pour un moment, donc...
Bye-bye !
Et bon week-end, si je ne repasse pas par ici, avant :)