Au cours d'une discussion, ce soir, j'ai eu l'occasion de retourner sur mon ancien journal...
Un retour en arrière assez... impressionnant...
Parce que je ne me reconnais pas vraiment dans ces mots que j'ai écrit.
Les "évènements" qui y sont relatés ne sont pourtant pas très vieux...
Ce journal avait commencé en octobre 2002, et ce joueb en a prit le relais en juin 2003...
Tous ces changements, depuis...
Moi qui dit ne rien jeter...
J'en ai trié, des choses, avec mon balai, pour les mettre dans mon sac poubelle... Et j'en ai passé, du temps à réfléchir, pour savoir si oui ou non, il fallait les mettre dans la poubelle jaune, la poubelle pour le recyclage, chez nous...
Quelques unes... Beaucoup... Sont passées par la verte, celle dont on ne revient pas.
Depuis que j'ai ouvert ce blog, j'ai eu le temps de prendre plus ou moins un peu de recul...
A relire ces vieilles pensées, j'ai envie de me traiter de niaise (innocente, pardon...), de me hurler "Mais putaiiiin !!! Mais ouvre les yeuuuux !!!"...
Mais...
Mais.
Au final, je ne regrette rien de tout ça.
Je ne regrette pas, ces moments où je me suis trouvé face à mes deux poubelles, à tenter de discerner dans laquelle, telle ou telle chose, telle ou telle personne, serait enfin rangée à sa vraie place.
Parce que j'estime avoir fait de très bons choix.
Voilà.
Je me le dis tous les jours.
Putain, j'ai fait les bons choix.
Et je suis heureuse comme ça.
Et ça aussi, je me le dis tous les jours.
Putain, je suis heureuse...
J'ai beau me le dire tous les jours, je sais que demain, je me le dirais encore d'avantage... Et ces voix-là me feront encore plus de bien que les autres jours...
Demain, je serais heureuse de ne pas avoir attendu plus longtemps...
De ne pas avoir continué de fernmer les yeux...
De ne pas avoir continué de m'oublier...
Demain, je serais heureuse que ces mots-là déclenchent à nouveau autre chose chez moi, qu'une indifférence, ou des pleurs de douleurs...
Demain... Je le serrerais fort dans mes bras, jusqu'à l'étouffer. Je cacherais mon visage dans son cou, pour qu'il ne voit pas les quelques larmes de bonheur qui risqueraient néanmoins de s'échapper...
Je sentirais son odeur, et je pourrais me répéter une fois encore :
Putain, j'ai fait les bons choix...
Putain, je suis heureuse...
Et putain... C'est avec lui, que je le suis...

... ... ... ... ... (?!?!?!?!?)

Je suis si bien...
Je peux aller dormir, maintenant...