Si c'est une blague, je la trouve de très mauvais goût...
Ma journée a très bien commencé...
J'ai eu des nouvelles de Cedric dans la matinée, j'étais contente de lui parler...
Ensuite, j'ai pris le bus, pour aller sur Paris...
Motif : cadeaux d'anniv' de Ti à acheter...
On avait plus ou moins dit avec Pak que l'on se retrouverait à un moment donné, mais ça n'a pas été possible...

J'étais sur la Ligne 6, on est pasé au dessus de la Seine. C'est là que j'ai cru apercevoir la baleine. J'ai donc fait un coucou à Exvag, mais je doute que de l'intérieur, il ait pu le voir...
Le monsieur d'en face m'a dit "Mais mademoiselle, il n'y a pas de buée, que faites vous ?"
Alors quand je lui ai répondu que je faisais coucou à un ours dévoré par une baleine, il a encore moins compris, et moi, je riais...

Je suis allée à la Fnac Montparnasse, j'ai trouvé ce que je voulais...
J'ai mangé une crêpe au nutella (une de plus, je sais...), et j'étais toute contente, parce que la pâte avait un goût de fleur d'oranger...
Cedric m'envoyait des sms qui me faisait rire...
Bref, j'avançais, contente...

Le retour, je reprends la ligne 6...
Je m'assois sur l'un des strapontins...
Un "gamin" s'assoit à côté de moi, il a une énorme doudoune jaune, ce qui fait que... Quand il commence à devenir très collant, je n'y prête pas attention, je me dis que c'est cette horrible veste qui prend de la place...
Il me regarde...
J'envois un sms à Cedric.
Limite il lit par dessus mon épaule.
Quand j'écris le numéro, qui commence par +66... Il se penche sur moi, et je l'entends dire dans un souffle "Mmmh... J'aime quand elles ne sont pas françaises..."
Son bras passe derrière mes épaules, et sa main arrive dans le bas de mon dos.
Je suis complètement paralysée, je n'arrive plus à rien...
J'ai les jambes croisées, et le pied qui se balance... Il frôle mes chaussures du bout de sa semelle...
Sa main est presque sur mon sac...
Il souffle, il dit "j'aime, j'aime, jolie..."
Il a une vois très très grave, et je suis morte de peur.
J'ai tourné la tête vers lui, je n'ai pu que le regarder, même pas ouvrir la bouche pour lui dire d'arrêter son cirque...
Mais on arrive à Nation... Je me lève, me colle contre la porte, la main sur la poignée, il se lève aussi, est dans mon dos, me colle, je sens son souffle, j'ai la nausée...
J'ai rejoins la correspondance avec le RER, le plus rapidement possible, il ne m'a pas suivit...
Je me suis assise sur les marches, et j'ai attendu de me calmer...
Mais je me suis mise à pleurer, et à faire une crise de panique...
Quand j'ai rejoint le RER, je pleurais toujours...
Je ne sais pas pourquoi...
Mais ce type m'a glacé le sang...
Je ne veux pas que ça arrive encore...

Arrivée à Boissy...
A l'arrêt de bus... un type attend bien calmement sur l'un des bancs, il y a du monde...
D'un seul coup, il aperçoit quelqu'un, se lève, et part en courant à toute vitesse, en laissant son sac...
Deux racailles lui courrent après... Le premier sort un flingue, et lui tire dessus...
Ca n'est qu'un pistolet à billes, mais tout le monde a retenu son souffle... J'ai cru que j'allais m'évanouir, je me sentais vraiment pas bien...
Et là, heureusement, Reda est arrivé...
On ne se connait pas vraiment, on s'est juste parlé deux ou trois fois...
Il m'a fait la bise, m'a demandé comment se passait mes partiels, ce que je comptais faire après...
Il m'a beaucoup fait rire, parce que quand je lui ai dit que je ne savais pas du tout, et que bah... "Au pire" je m'engagerais dans l'armée, il a pris des airs effrayés, en disant, "oh non ! pas toi, c'est pas possible ! j'te connais pas, ni rien, mais je peux te jurer que tu n'as rien à y faire... Toi tu as l'air bordélique, je m'en foutiste et tout... T'as rien à y faire..."
Dans le bus on s'est assis ensemble, et je lui ai tout balancé...
Il est gentil...

J'ai envoyé quelques messages à Cedric...
je donnerais n'importe quoi pour être dans ses bras...